Comprendre les types de synthétiseurs pour bien choisir
Les familles de synthés sont nombreuses mais, pour la composition à la maison, quelques grandes catégories sortent du lot. Voici un panorama pour repérer celle qui colle à ton envie :
Les synthétiseurs analogiques
- Exemples iconiques : Moog Sub 37, Arturia MiniBrute 2, Korg Minilogue
- Sons produits : sons chauds, caractéristiques, souvent “vivants”, parfaits pour la techno, la synthwave ou l’acid house.
- Points forts : interface immédiate, sons inspirants, sensation tactile très appréciée.
- À savoir : souvent monophoniques (une note à la fois), bien que certains soient polyphoniques.
Difficile de faire plus direct que le son analogique, idéal pour donner du caractère à ses morceaux ! Exemple marquant : le Korg Minilogue, star des home studios depuis 2016 pour sa polyvalence et son prix raisonnable (environ 550 €, source : Audiofanzine).
Les synthétiseurs numériques
- Exemples : Roland JD-Xi, Yamaha MODX, Waldorf Blofeld
- Sons produits : des palettes sonores quasi infinies, du piano aux textures électroniques inédites.
- Points forts : mémoires de sons, polyphonie élevée, souvent abordables en occasion.
Les synthés numériques sont parfois injustement boudés par purisme, pourtant ils offrent des sons introuvables ailleurs et des possibilités folles sous le capot. Avec un appareil comme le Waldorf Blofeld, c’est toute une encyclopédie sonore qui s’ouvre à toi !
Les synthétiseurs “hybrides”
- Exemples : Roland System-8, Arturia MicroFreak
- Sons produits : large éventail, mixant dynamique analogique et modularité ou flexibilité numérique.
- Points forts : variété de textures, rapport qualité/prix imbattable pour certains modèles.
La tendance est aux synthés hybrides, parfaits pour qui cherche un “couteau suisse” en studio maison. Le MicroFreak d’Arturia, par exemple, permet à moins de 350 € d’explorer la synthèse numérique, FM ou granulaire, tout en gardant un grain analogique sur le filtre (source : Arturia.com).
Les synthétiseurs logiciels (“softsynths”)
- Exemples : Serum, Massive, Pigments, Diva
- Sons produits : tout ou presque !
- Points forts : coût très inférieur au matériel, installation immédiate sur ordinateur, intégration parfaite avec une station audionumérique (DAW) comme Ableton Live ou FL Studio.
- Limites : dépend du matériel informatique, de la latence audio, du côté “tactile” parfois frustrant.
Aujourd’hui, nombre de hits de la musique électronique sont composés à 100 % sur ordi, avec des synthés virtuels (dixit “Softsynth Survey”, MusicRadar, 2022). En home studio, ces solutions sont imbattables pour leur flexibilité mais nécessitent une bonne carte son et des idées bien rangées pour ne pas se perdre dans l’infini des presets !