Quels critères pour choisir son premier cuivre à la maison ?
1. La facilité de prise en main et d’entretien
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Trompette : Maniable, légère, convient dès 7-8 ans (selon morphologie) ; nettoyage simple, entretien régulier avec huiles et chiffons.
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Cor : Un peu plus lourd, l’embouchure demande un vrai travail de souffle et de positionnement des lèvres. Modèles “simple” conseillés pour s’initier (au lieu des systèmes doubles, plus avancés).
2. L’encombrement et le volume sonore : la vie en appartement ?
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Trompette : Facile à ranger, existe en version “compacte” (pocket), mais attention au volume sonore ! Les sourdines résolvent bien le problème, au prix d'une légère modification du timbre, surtout à bas prix (source : Thomann).
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Cor : Plus imposant (70 à 80 cm étiré), mais doté d’une sonorité moins “perçante” à faible volume. Sourdines tout aussi disponibles – parfois plus accessibles pour le cor que pour la trompette, le marché étant moins concurrentiel.
3. Le budget : combien prévoir ?
Le nerf de la guerre ! Les prix peuvent varier du simple au triple, voire plus. Pour débuter à domicile, inutile d’investir dans le haut de gamme professionnel. Voici quelques repères, relevés sur des sites spécialisés (Woodbrass, Thomann, Yamaha, Buffet Crampon) :
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Trompette d’étude neuve : Entre 140 € (entrée de gamme) et 350 € (marque reconnue comme Yamaha, Jupiter, Bach).
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Cor simple neuf : Compter entre 300 et 800 €. Les modèles “double” (plus difficiles pour un débutant) s’envolent vite au-dessus de 1 500 €.
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Occasion : Un vrai filon – à condition d’inspecter pistons, coulisses, absence de bosses. Pour la trompette, on trouve de très bons instruments vérifiés dès 90 à 120 €. Pour le cor, la vigilance s’impose (conseil : se faire accompagner ou demander une vidéo de démonstration au vendeur).
Anecdote croustillante : sur le marché de l’occasion, certains modèles iconiques (Yamaha YTR-2330 pour la trompette, Holton H379 pour le cor) tiennent étonnamment bien la cote et conservent leur moitié de valeur après 3 à 4 ans d’utilisation régulière.
4. L’embouchure : un détail qui fait toute la différence
Le choix de l’embouchure est presque aussi déterminant que celui du cuivre lui-même ! Il conditionne la facilité d’émission, la fatigue, et parfois même l’envie de continuer. Petite astuce : beaucoup de débutants vont trop grand (pensant “mieux souffler”), ce qui complique la tâche. Mieux vaut partir sur une embouchure standard (type 7C pour trompette, ou 12C pour cor), les références les plus universelles pour apprendre selon Yamaha et Denis Wick.